Le syndrome de l’imposteur dans le bien-être : tu n’es pas seul·e.
- Lemaire Pauline
- 20 mai
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 5 jours
Tu t’es lancé·e dans le massage, dans le soin, dans l’accompagnement du mieux-être… et parfois, une petite voix intérieure vient semer le doute."Et si je n’étais pas vraiment à ma place ?""Et si je ne savais pas assez ?""Et si mes clients s’en rendaient compte ?"
Si tu te reconnais dans ces pensées, sache une chose essentielle : tu n’es pas seul·e. Ce sentiment porte un nom : le syndrome de l’imposteur. Et il est bien plus fréquent qu’on ne l’imagine, même chez des praticiens expérimentés.

Le syndrome de l’imposteur, c’est quoi exactement ?
C’est ce ressenti intérieur, parfois flou mais tenace, de ne pas être assez compétent·e ou légitime, malgré son parcours, sa formation, ou son expérience. C’est avoir l’impression de "jouer un rôle", de ne pas mériter pleinement sa place dans ce métier.Et souvent, c’est accentué par une volonté sincère de bien faire, de ne pas nuire, d’être à la hauteur pour les personnes qu’on accompagne.
Pourquoi ce syndrome est si courant chez les masseurs et praticiens du bien-être ?
Parce que nous exerçons un métier profondément humain, intimement lié à l’écoute, au ressenti, au lien de confiance. C’est un domaine où le doute peut s’inviter facilement.
Voici quelques raisons pour lesquelles il est si présent :
Le massage n’est pas encore complètement reconnu comme une pratique de santé ou thérapeutique dans certains contextes : cela peut donner l’impression d’être "en marge".
Il existe une multitude de formations et de courants : difficile parfois de s’y repérer ou de savoir si l’on a "fait les bonnes choses".
Beaucoup de praticiens viennent du salariat ou d’un métier très différent : le changement de posture peut bousculer.
Le rapport au corps, au toucher, à l’intime peut réveiller beaucoup de questionnements sur sa place, son rôle, ses limites.
Tu es légitime… surtout si tu te formes
Se sentir légitime ne tombe pas du ciel. C’est quelque chose qui se construit, pas à pas, au contact de soi, des autres, et surtout : grâce à la formation.
Se former, c’est bien plus que “prendre des cours”. C’est :
Acquérir une vraie connaissance du corps et de la personne,
Apprendre à se positionner dans la relation à l’autre,
Être accompagné dans ses doutes et ses questionnements,
S’entraîner, pratiquer, recevoir du retour, affiner sa main et sa posture,
Élargir sa vision du soin, de l’accompagnement, et de ses propres limites.
C’est dans la formation qu’on gagne en confiance. Parce qu’on se sent préparé·e, encadré·e, soutenu·e. Et c’est ce socle qui permet ensuite de créer son activité sereinement, avec des bases solides – techniques, éthiques et humaines.
Que tu débutes ou que tu exerces depuis des années…
… ce doute peut revenir par vagues. Un nouveau client difficile. Une baisse d’énergie. Une pause dans l’activité. L’impression que "les autres" savent mieux faire que toi.
Mais rappelle-toi :👉 Si tu prends soin des autres avec sincérité,👉 Si tu continues à apprendre, à écouter, à affiner ton geste,👉 Si tu es dans une démarche d’évolution, alors tu es à ta place. Et tu fais déjà plus que beaucoup. Tu n’as pas besoin d’être parfait·e. Tu as besoin d’être présent·e, aligné·e, formé·e et humain·e.
💬 Et maintenant ?
Que tu sois en formation, fraîchement certifié-e, ou praticien·ne en activité depuis des années… si tu ressens ce doute parfois, tu es loin d’être un cas isolé. Viens en parler avec moi, inscris toi à l'une mes formations. L’échange fait tomber les masques… et renforce la confiance.
Et si on avançait ensemble ?
Pauline
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